J’ai eu le grand plaisir d’aller faire une formation au Sénégal. J’ai donc non seulement pu admirer les paysages mais surtout, plus important à mes yeux, interagir avec des personnes qui animent, subliment, expriment le pays et toute la région.

 

Entre eux, le pays et moi, ce fut l’alchimie totale et de belles découvertes sur le sens de la vie. 

 

 

 

 

La star du pays et mon idole, c’est Sadio Mane. Un joueur de foot qui, au lieu de s’acheter des jets privés et des dents en or Platinium, préfère construire des écoles, des hôpitaux et autres banalités. Un écolo à la mâchoire délicate pourrions-nous penser ?

Non, un Homme qui a compris le sens de la vie.

 

Un alchimiste qui transforme le plomb en or.

Un humaniste qui transforme les biftons en essor.

 

Dans les pays surdéveloppés (mal-développés ?), le sens de la vie a du plomb dans l’aile et les employés, le moral en berne. Les « je veux consommer et acheter futile » se transforment gentiment en « je veux contribuer et être utile ».

On passe de l’acide au basique, en espérant que le monde retrouve son équilibre.

(7, comme le chiffre de la chance)

 

 

PH (comme petite histoire) : un de mes nouveaux amis m’a expliqué être allé dans le village de Sadio pour rencontrer sa Maman. Or, quand il est arrivé à la demeure, la Momon n’était pas là. Elle travaillait au champ. Comme quoi, l’argent ne pousse pas sur les arbres mais s’occuper des arbres vaudra toujours tout l’or du monde.

 

 

 

J’ai traversé plusieurs villages et là ! Stupeur et émerveillements :

Les gens étaient ensemble ! Autour d’un simple café ou thé, l’association des voisins, des copains, des jeunes, vieux, bambins. Réunis par l’hilarité, la solidarité, la gaîté, la communauté.

 

Amalgame de Kelvin, Celsius et Fahrenheit, tout ce qui donne de la chaleur à l’humanité (et il faisait très très chaud). Cet effet mésomère, enfin maison-mère, dans lequel tout le monde se sent à la maison et bien entouré, bien épaulé, bien écouté.  Pas de dissociation mais un noyau fort.

 

Depuis le covid, le taux de dépression a explosé, surtout chez les jeunes adultes car le besoin de connexion, de vraies connexions, est essentielle à la vie humaine. Les écrans mettent les nerfs à cran et vident petits et grands. Cet écran de fumée cache mal une dure réalité : le sentiment de solitude. L’hyperconnexion surchauffe les neurones et refroidit le cœur. 

 

 

Pas besoin de faire des retraites spirituelles pour apprendre à vivre le moment présent.

Le moment présent, c’est çà : être présent avec les autres.

 

 

 

Le chauffeur de taxi m’a expliqué que Ronaldo était son idole parce que, grâce à son travail acharné, il avait pu s’en sortir. A aucun moment, le chef du volant ne s’est plaint de ses circonstances, de la dure ambiance, de l’inégalité des chances.

Et pourtant, je pourrais vous écrire une tartine, enfin, vous faire un méchoui à ce sujet.

Bref, au lieu de se complaire dans le "je peux rien faire", il acceptait les courses supplémentaires ; au lieu de râler, il cherchait à s’adapter ; au lieu de forcer la pitié, il redoublait de volonté.

Il était le catalyseur de son propre bonheur.

 

La vitesse de réaction de ses efforts ne sera peut-être pas aussi rapide que mérité mais sa constance devrait payer. En tous les cas, c’est tout ce que je lui souhaite.

 

 

 

 

 

En chimie, il y a des formules très compliquées, très alambiquées qui m’ont traumatisée.

Or la molécule la plus importante est l’une des plus simples.

L’eau, les chutes du Nirvana.

Le simple, le but d’une vie sans blingbling ou blabla.

 

Utiliser cette formule magique rend le quotidien magnétique.

 

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