S'accorder une pause.
Jul 11, 2022
Même si je n’aime pas la chaleur, les jambes gonflées et les sandales, j’adore l’atmosphère de Juillet et Août. Cette période estivale apporte légèreté (sauf au niveau des mollets) et envie de nouveautés.
Vu que « September is the new Januuary », c’est le moment de clore le premier semestre et de préparer la fin de l’année. C’est le moment de vous délecter les derniers arômes du premier semestre et de se donner un avant-goût de la rentrée.
Il est temps de vous poser pour apprécier votre vie, avec un bonthé.
De vous retrouver vous et vous-même pour savourer votre vie et prendre de VOS nouvelles.
Pause « t’es » ou « qu’a fait ». Pause thé ou café
Pause « t’es » du verbe être.
Se poser, laisser infuser ses pensées, quelle étrange idée !
Dans un monde caféiné et starbeurké, il faut que ça valse, que ça pulse et ça dépote. Pas que ça dépose des idées, des réflexions, des sensations. Et pourtant, énergie ne veut pas forcément dire sauts hystériques de cabris.
Profitez des longues journées ensoleillées pour vous reconnecter avec vous et vos envies, c’est ça, un été réussi.
>> Méditation, visualisation, respiration… trouver la méthode qui vous fait du bien pour apprécier le moment, là, ici, tout de suite, maintenant.
Sans filtre
Prendre le temps de vous demander "Comment est-ce que je me sens ?"
Non pas un simpliste « comment vais-je ? », trop insipide.
Vous reconnecter à vos sensations, à votre corps, à votre soi.
Il faut de la douceur, de l’onctuosité, de la crème et pas qu’un nuage.
Ou alors, un vrai nuage sur lequel vous pouvez prendre de la hauteur pour vous observer, vous ressentir, vous apprécier. Et grande nouvelle pour toutes les personnes qui font du pédalo dans leur tête en continu : reprendre son souffle, cela passe par le corps, non pas par le mental.
Votre corps vous parler sans cesse, prenez le temps de l’écouter. Crispations, tensions, mal à dit, tant de signaux que nous ignorons trop longtemps.
Mettez-les en lumière et au soleil pour les apaiser.
>> Bouger, masser, danser, décrasser, hydrater… retourner dans la matière (première), la vraie, la juste.
Umami
Le premier semestre fut corsé, long et âpre. Et pourtant, vous avez su le digérer sans boire la tasse ?
Vous avez su rester robusta et de marbre face aux difficultés ?
Vous avez pu mettre en place de riches et savoureux projets ?
L’umami est la 5ème saveur, peu connue mais qui signifie « délicieux, savoureux » en japonais. Dans la vie aussi, nous oublions d’apprécier l’agréable, le délectable car le cerveau aime broyer du (petit) noir et se complait dans la morosithé, à en perdre la boule.
Au contraire, appréciez la mesure de vos efforts, délectez-vous de l’intensité que vous avez mise à vous dépasser, régalez-vous de votre volonté et de votre opiniâtreté.
>> Dans votre cahier de vacances, notez, célébrez, honorez toutes vos petites et grandes victoires, toutes vos fiertés et vos bons souvenirs.
« Pose-toi les bonnes questions »
recommandation très usitée de mon gourou préféré, Memed 1er la Terreur.
Une bonne question ?
S’abreuver de questions, se noyer dans les interrogations, s’intoxiquer de complications, toujours ponctuées par des « ??? »., c’est comme vouloir sniffer de la camomille, en pensant que cela va vous détendre. En réalité, cela irrite et ne fait pas avancer le schmilblick.
Une bonne question, c’est une question qui vous permet d’aller de l’avant, qui imagine de nouveaux concepts captivants, qui amène des projets motivants.
Ce sont les « questions ouvertes » (qui ouvrent sur tous les possibles) et qui commencent par comment/quoi/qui/que…
« Comment perdre du poids tout en m’amusant ? »
« Comment éclater ma to do list à coup sûr, sans terminer sur les rotules/dents/surexcité(e) ? »
« Qui sont les personnes qui pourront… »
>> entrainez-vous à vous poser les bonnes questions et pas celles qui moussent, moussent pour retomber comme un mauvais cappuccino.
Questions pour une belle ouverture sur le monde, pour une grande ouverture vers des idées fécondes.
Teatime (ou coffee time) avec soi
Les gens abusent toujours de votre gentillesse ?
A chaque fois, vous accordez votre confiance aux mauvaises personnes ?
Comme toujours, c’est vous qui… ?
J’avoue qu’il est plus simple de mettre la faute sur les autres et pourtant, si vous buvez du «toujours, à chaque fois, constamment, évidemment… », il est temps de vous poser les bonnes questions : de vous demander ce que vous pouvez changer dans vos habitudes, votre attitude, comportement.
Même si cette démarche a un petit goût râpeux, ses bienfaits ne sont plus à démontrer, sur le long terme.
>> Sans vous culpabiliser ou vous auto-humilier, faites un audit de votre situation, de votre condition, de vos relations, de vos décisions, avec objectivité et bonté.
Posez-vous les bonnes questions :
Quelle est mon rôle et mon implication ?
En fonction de vos choix et envies, qu’est-ce que vous pouvez changer/adapter/arrêter ou commencer ?
(et j’insiste : le tout, sans vous fouetter ou vous ébouillanter)
Voir le futur :
Quelques fois quand je parle de mon job de coach, certaines personnes me répondent :
« oh là, moi je ne veux pas commencer à me poser des questions sinon je plaque tout ».
A chaque fois, j’ai envie de répondre : « je pense qu’il est grand temps de commencer à vous les poser » mais comme chacun est libre de gérer sa vie et que je n’ai pas les moyens (légaux) de les faire parler, je sirote mon thé en silence. (j’ai toujours un thé à la main).
Mettre plus d’énergie à décider du choix de votre café Starbucks que de vos projets de vie peut provoquer des ulcères, aigreurs et refoulements désagréables.
Puisqu’il est possible de voir le futur dans les feuilles du thé ou le marc de café, profitez d’une pause thé ou café pour avoir une conversation honnête entre vous et vous-même.
Inutile de tout plaquer, de tout changer du jour au lendemain. Justement, prendre conscience de ce qui est à votre goût ou ce qui vous laisse un goût amer, c’est vous donner la possibilité d’ajuster certaines choses à votre rythme et de siroter ou digérer tranquillement les changements.
(P)oser
Un nouvel état d’esprit
Pendant le programme «
Nouveau Départ’, j’encourage mes clientes à adopter un nouvel état d’esprit pendant toute la durée du coaching (en espérant que ce changement soit "fair trade", équitable et durable) :
-être plus curieuse,
-être plus optimiste
-être plus ouverte à de nouvelles idées, de nouvelles personnes…
>> Profitez de ce temps estival pour découvrir une autre facette de votre personnalité ou oser prendre plus de risque. L’été, c’est la saison des thés glacés et des projets culottés, enfin shortés.
(P)oser pour mieux avancer
Le torréfacteur Verlet disait :
« Thé et café donnent de l'esprit à ceux qui en ont et des insomnies à ceux qui n'en ont pas ».
Mince ! Je suis la reine de insomnies…
Mais, je me suis donné un challenge hilarant (l’humour, c’est comme le thé, il vient sous toutes les formes) : ne pas ruminer. En tous les cas, l’éviter le plus possible.
Plus de 80% de nos pensées sont identiques au jour (aux jours… ?) précédent.
Ruminer, ressasser, c’est comme un thé ou un café re-bouilli. C’est de la bouillie indigeste.
Avec vos pensées, c’est la même chose.
>> gros challenge de l’été : limiter les ressassements, les ressassages, les rabâchages.
Profitez du premier cru, des premières pousses pour infuser des idées des plus délicieuses et de qualité.
Ma tasse de PuErr (thé noir de la région du Yunnan) m’attend.
Je vous souhaite plein de belles rencontres et échanges avec vous-même, savoureux et heureux.
Julie