La condition numéro 1 pour un projet réussi ou comment une sieste peut vous sauver la mise

Nov 20, 2020
Vous voulez déplacer des montagnes ?
Décrocher la lune ?
Boire la mer et ses poissons ?
En clair, vous avez de grandes ambitions ou une grande soif et l’envie d’y arriver mais pourtant… ce n’est pas vraiment le cas dans la réalité…
 
 
“Energie, ouhooooooouh, we’re your number 1”
 
Le slogan de la radio qui aura bercé mon adolescence est tellement approprié car :
Oui, la volonté est nécessaire ;
Oui, le « mindset » est important ;
Oui, la niaque est indispensable pour se dépasser mais il y a une condition sine qua non à n’importe quel rêve pour devenir réalité : votre énergie.
 
Je vous vois, vous, au fond de la classe, près du radiateur (ou est-ce un miroir ?!), prendre cela comme une excuse pour ne rien faire :
« Ouais, j’aimerais bien faire la vaisselle mais j’ai dû me laver les cheveux, ce matin… Ch'uis épuisé(e) ».
 
Non, non, si je parle d’énergie c’est que j’ai eu la chance de travailler en coaching avec des formidables personnes, motivées, enthousiastes et volontaires mais, malgré tout, leur projet avait du mal à avancer, à se concrétiser.
La raison : un manque cruel d’énergie.
 
Ce sont par exemple, les personnes qui sont restées trop longtemps dans une situation anxiogène ou éprouvante (un emploi ou une relation toxique) et qui veulent aller de l’avant sans prendre le temps de recharger leurs batteries.
Et pire ! Qui culpabilisent de ne pas avancer plus vite, donc stress, donc… baisse d’énergie.
 
Ainsi, avant de vous lancer à corps et cœur perdus dans un nouveau projet :
 
 
Auto-check-up, check-up, Baby:
 
Je ne vais pas vous rappeler l’importance d’être AWAAAAARE !
 
Posez-vous la main sur le cœur et la question à 10000 watts :
« Ai-je, maintenant, présentement, l’énergie nécessaire pour mener à bien mon projet ? »
Si oui, en avant !
Si non, prenez un moment pour augmenter votre tonus. C’est vi-tal.
 
 
Un projet est souvent un marathon, et non un sprint.
 
Il existe sûrement des personnes qui se sont levées un matin et ont décidé d’aller courir 40 kilomètres, comme ça, pour le fun. Juste parce qu’elles voulaient porter leurs chaussures de sport au moins une fois dans leur vie.
Malheureusement, elles ne sont plus là pour témoigner de ce miracle car un projet, c’est comme un marathon, cela se prépare.
 
Alors, accordez vous quelques jours ou semaines pour vous détendre, vous reposer, vous débarrasser des boulets du passé et booster les bonnes ondes.
Et le tout, sans mauvaise conscience, car ce serait comme s’entrainer à un marathon avec de la vodka dans la gourde. Cela en ralentit l’efficacité.
 
 
Ne pas aller à la recherche du temps "soi-disant" perdu
 
Après 2, 5 voire 10 ans passés dans un job qui a rendu votre estime personnelle rachitique et le vendredi soir, l’extase de votre semaine, vous êtes persuadé(e) que vous n’avez pas de temps à perdre ! Il vous faut un nouveau job, maintenant ! MAINTENANT !
 
Vous enchaînez les recherches, vous vous gavez d’annonces, vous menacez pour avoir un entretien, mais, au final, la description des postes vous donne le bourdon et les entrevues, la nausée.
Malgré tout, votre litanie : « tu as déjà PERDU trop de temps », vous angoisse assez pour continuer.
 
Après ces années traumatisantes dans un environnement déprimant, cela vous manque d’être malmené(e) alors vous devenez votre propre bourreau. Logique.
 
Une alternative : soyez sympa avec vous.
Accordez-vous ce moment pour vous « retaper » et comme par magie, l’annonce de rêve va arriver et l’entretien ne se terminera pas en larmes.
 
Pour les relations, c'est la même chose.
 
 
En résumé, profitez du soleil, d’un bon thé, de bonté et prenez-bien soin de vous.
Je ne le répèterai jamais assez.
Julie

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