« Que se passe-t-il, j’ai l’impression de couler, de sombrer. Je rame, je rame…
Je n’arrive plus à rependre mon souffle, à avancer. Je suis une épave »
est le genre de déclarations qui avec
« je ne sais pas si j’ai un rhume, une allergie ou le covid » et
« ça fait long, là »,
fait malheureusement partie de notre quotidien.
Alors oui, cela fait bien longtemps que nous n’avons pas pris le large, cela fait trop longtemps que nous sommes coincées dans notre cabine, que l’envie de baisser les bras et mettre les voiles grandit mais si au lieu de bourlinguer et de se battre contre vents et marées, nous essayons plutôt de surfer sur la vague, enfin, les vagues ?
Pour éviter le naufrage, voici quelques conseils car il est grand temps de reprendre la barre
Quand la mer est déchaînée et qu’il est impossible de voir plus loin que le bout de sa chaloupe, c’est à son compas, sa boussole que le capitaine se fie.
Dans la vie, c’est la même chose : la boussole, ce sont nos objectifs qui nous guident vers notre destination de rêve ; le compas, nos valeurs et nos talents qui nous y mènent.
Quand vous vous sentez partir à la dérive, il est essentiel de vous reconnecter à vos buts :
- Visualisez-les, faîtes un vision board, parlez-en, ressentez-les…
- Et gardez en tête que tous les chemins mènent à Rome ou à Alexandrie.
Même si ce n’est pas la façon ou le timing dont vous rêviez, l’important est d’arriver à bon port.
Vous connaissez peut-être l’expression : « Ce sur quoi nous portons notre attention grandit ».
En clair, vous décidez de la direction et de l’utilisation de vos ressources, surtout de votre énergie.
Vous pouvez l’utiliser à vous stresser, vous flageller, vous apitoyer.
Ou alors à vous motiver, vous encourager, vous secouer.
Certes, ce n’est pas facile mais une mer calme n’a jamais fait un bon marin
(bon, par contre, une mer calme fait la joie de mon estomac, je l’admets).
>> Visualisez vos objectifs, notez-les chaque matin sur une feuille de papier, cela donne des balises à l’univers pour vous donner un coup de pouce.
>> pour vous faciliter la visualisation, je vous conseille cet article: visualisation
>> Listez régulièrement vos projets accomplis, vos facilités, vos talents, vos expériences.
Mettez de la positivité et de la lumière sur votre chemin.
Ces périodes houleuses sont aussi une superbe opportunité : elles vous « forcent » à sortir de votre coquille, ouvrir vos écoutilles et à utiliser vos ressources, votre potentiel, vos atouts.
Bien trop souvent, vous minimisez vos capacités et votre ingéniosité et comme la vie est bien faite, elle vous offre la chance de découvrir vos trésors enfouis. Soyez votre figure de proue, celle qui vous guide et vous protège malgré les jours de remous.
Dans son livre," Mindset", Dr Carol Dweck explique qu’il existe 2 types de « mindsets » :
-Ceux qui défendent la théorie de l’intelligence « fixe »
-Ceux qui pensent que tout peut s’apprendre.
Pour ces derniers, l’échec n’est qu’un apprentissage, que nous pouvons nous améliorer sans cesse, que la vie, telle une mer pleine de poissons, est remplie de possibilités.
Et ce qui est intéressant, c’est que tout cela est étayé, prouvé par des études scientifiques qui prouvent qu’on ne nait pas « winner » mais on apprend à le devenir.
Théorie renforcée par le livre « l’art de la niaque » d’Angela Duckworth dans lequel elle explique, que malgré ce que Freud pensait, même une personne ayant eu une enfance difficile et des conditions hostiles, peut renforcer sa niaque et sa volonté de continuer, malgré tout.
La première chose pour bien mener sa barque :
Être aware… si, si.
Observez-vous :
>> vous donnez-vous le droit d’être le Capitaine de votre navire ?
>> si non, qui est aux commandes ? Et pourquoi
Ecoutez-vous :
>> comment vous parlez-vous ?
>> quel film vous racontez-vous dans votre tête ?
>> vous encouragez-vous ? vous blâmez-vous ?
Plus vous serez consciente de votre « self talk » ou des interactions entre vous et vous-même, plus vous pourrez avancer plus sereinement et garder le gouvernail bien en main.
Face aux événement, l’Optimiste dit : « ce n’est pas la mer à boire ».
Soyez l’Optimiste.
Et bien hydratée.
Les Niaqueurs sont de grands optimistes.
Être optimiste, ce n’est pas se jeter à l’eau sans savoir nager en espérant que les poissons vous sauvent. Être optimiste, c’est vouloir faire le grand plongeon « triple salto, doublé tourniquet, avant-arrière » et terminer en un minable plat.
Ressortir de l’eau meurtrie dans la chair, certes, mais pas au niveau du moral.
Être fière d’avoir tenté et heureuse d’avoir dépassé sa peur et rassurée car il est possible de réessayer, de s’améliorer, de maitriser.
Pour l’optimiste, les possibilités sont aussi étendues que la ligne d’horizon.
Pour l’optimiste, même dans des conditions tumultueuses, il y a une chance d’avancer.
L’action est la réponse au désarroi. Pas l’action vide mais une action qui vous fait avancer sur vos projets, même une toute petite riquiqui. L’être humain a besoin de créer des objets, des relations, des histoires, des œuvres d’art… alors réservez 30 minutes par jour à la création de votre rêve, quelque soit la houle ou une mer sans vent et sans allant.
>> pour booster votre niveau d’optimisme, habituez votre cerveau à chercher les possibilités.
Prenez un moment de calme, un bon thé et observez la situation du point de vue du Capitaine, du matelot, du sous-officier, bref, de différents angles pour envisager une nouvelle trajectoire ou une adaptation. Il y en a toujours.
Toujours.
Toujours.
Parole d’optimiste.
Je ne reviendrai pas sur l’importance de s’entourer de bonnes énergies et donc de mettre aux fers les mangeurs d’énergie et autres sirènes de malheur. Ne baissez pas ni votre garde, ni votre pavillon, ces mauvaises énergies sont sans pitié. Vade retro
En tant que capitaine, il est de votre devoir de vous en protéger et d’éliminer tous les icebergs, en tous les cas de les éviter : les personnes, les nouvelles, les informations, …
A la place, entourez-vous de personnes motivantes, de soutien, de groupe qui vous aideront à hisser la grand-voile et à avancer plus rapidement.
Bonne nouvelle : l’optimisme est contagieux, tout comme les énergies, alors, ne tolérez que les énergies positives sur votre paquebot.
Et n’hésitez pas non plus à sortir la corne de brume, à verbaliser que vous avez besoin d’aide.
>> préserver votre énergie contre les pirates, comme si votre vie en dépendait.
Car votre vie en dépend.
Faites un état des lieux et passez par le hublot tout ce qui vous fait sombrer.
Garder la niaque, l’envie, la motivation, c’est aussi garder l’espoir, avoir la foi, cette petite chose impalpable qui nous empêche de chavirer. Trouvez votre bouée, votre foi, que ce soit dans une cause, une personne, un modèle… C’est le phare qui vous guidera dans les moments de nuit noire.
Accepter aussi que la mer n’est pas tous les jours calme et que chacun vogue à son allure, c’est aussi cela être optimiste. Ne pas s’attendre ou attendre les jours de grand beau pour avancer mais prendre de la latitude sur les évènements. Et être comme un poisson dans l’eau.
Hisse et ho, Santianooooooo.
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