La simplicité ou comment se rendre la vie plus facile

Nous vivons dans un monde « V.U.C.A ».

La première fois que j’ai vu cet acronyme, je croyais qu’il s’agissait d’un nouveau chapitre de la série Star Wars… En fait, derrière ce presque mot extra-planétaire se cache la définition de notre monde actuel : « Volatile, Uncertain, Complex, Ambigous ».

Or, quand tout est changeant, incertain, compliqué, voire inquiétant, qu’est-ce qui nous sauve ?
A part Maria Carey et son « all I want for Christmas… c’est moins de flou”?

C’est la simplicité.
De revenir aux choses simples. Aux bonheurs simples.
Et forcément, dès que je pense à « simplicité », je pense la Cité sur l’Ile, enfin, à Paris.
Forcément….

« Compte tenu du nombre de bouchons, Paris a bel et bien été mis en bouteille ». Régis Hauser

Avec des si, on mettrait Paris en bouteille.
Avec des si, on manque les merveilles.

A force de faire des suppositions, des élucubrations, des prévisions, on sombre dans la perdition, on évite l’action. Les présomptions sont rarement innocentes et encore moins encourageantes.

Or, quelle est la condition sine qua non à un projet réussi ?

Une vision claire, simple, limpide. Si vous ne pouvez pas expliquer votre projet entre 2 stations de métro, vous n’arriverez nulle part (bon, sauf pendant les grèves où là, vous avez le temps de l’expliquer, de le mener à bien, voire d’en commencer un autre…).

Dans un monde « prise de tête », il est essentiel de la garder froide et raisonnée. Cela n’empêche pas d’être passionné(e).

Mais au lieu de vous barricader derrière des peurs et les brouhahas que vous entendez dans votre tête et dans celle des autres, qui ne manqueront pas une occasion de les partager (pour votre bien, évidemment) ou de monter dans les Tours à la moindre angoisse, je vous conseille cet exercice :

Conseil: 

>> Quand le flou règne, que la confusion est reine, la pause s’impose.
Pausez-vous et focalisez-vous sur le problème, autrement dit, l’équation à résoudre.

Notez toutes vos pensées sur votre papier magique. En fait, tous les papiers sont magiques. Le simple fait de lister ses angoisses, ses tracas, ses possibilités ou ses envies permet d’y voir plus clair.

Une fois que vous avez rempli vos 5 (!) pages recto-verso, c’est la « technique du tamis » :
Vous passez au tamis toute cette longue liste au tamis pour ne garder que les pépites.

Aux égouts, les pensées viles, les prises de tête inutiles, les idées stériles, les projets futiles pour vous concentrer sur l’or.

Puis biffez/dégagez/effacez le superflu pour extraire votre pari(s) de son cancan, pardon, de son carcan pour comprendre vos envies personnelles, les pistes de réflexion réelles, les conditions essentielles, les soutiens fidèles, …

Réduire votre projet à sa plus simple expression pour faire grandir votre ambition.

Bref, du concret, du vrai, dénué de complications, dépouillé d’alambiquages !
Bref, un projet dans son plus simple appareil.

PS : Quand c’est terminé, vous avez le droit d’ouvrir la bouteille de champagne ou de limonade et célébrer votre Triomphe.

« Paris sera toujours Paris. Qu’est-ce que tu veux qu’il fasse d’autre ? »  Frédéric Dard

Et en même temps, ce n’est pas complétement vrai car Paris, comme le rhum, ne s’est pas fait en 1 jour. Il y a plein de Paris avant de nous offrir la ville glorieuse aux avenues majestueuses, aux lignes rigoureuses, à la beauté enjôleuse.

Le Paris pré-haussmannien était sale et plein de Champignons, ses rues tortueuses et acrimonieuses, l’air y était vicié et vicieux.
C’était la grande Foire à Paris et un bon coup de balai était nécessaire.
Haussmann n’était pas connu pour son grand Sacré Cœur et n’a donc pas fait dans la Dentelle, plutôt dans l’opérationnel.

Par ici le changement, Paris vit le chamboulement et Paris fit les choses en grand.

Le changement est toujours douloureux au début. Au milieu, aussi d’ailleurs.
Puis à un moment, on a l’impression d’être la Reine du monde et l’envie de crier sa joie sur tous les Toits est là.

Conseil: 

>> Quand vous sentez la grosse tête, enfin la prise de tête arriver, posez-vous la question :
Comment puis-je faire cela SIMPLEMENT ?
Quelle est la manière la plus simple, la plus facile d’arriver de but en blanc aux Buttes Chaumont.

Entrainez votre cerveau à chercher le simple.
Encouragez vos neurones à aller à l’essentiel, sans détour, sans long parcours.
Emblématisez l’état d’esprit du « simple comme bonjour ». 

“Les musées d’art de Paris contiennent les plus belles collections de cadres jamais vues.” Humphrey Davy 

Simplifier permet d’amplifier.

D’avoir des résultats plus immédiats, plus efficaces, plus tenaces, sans devoir passer par la case Notre-Dame (même si je vous le recommande pour admirer la beauté de cet édifice).

Mais simplifier ne veut pas dire simpliste ou esprit simple.
Simplifier, cela se réfléchit, cela se définit.

Comme l’exprimait Einstein:
« Si vous ne pouvez pas l'expliquer simplement, c'est que vous ne le comprenez pas assez bien.»

Simplifier, c’est d’abord une introspection pour définir son projet/son objectif.

C’est aussi cultiver un état d’esprit de simplicité efficace, même dans les moments stressants quand les neurones se prennent pour des danseuses de Lido à lever la jambe et la synapse à son paroxysme. La simplicité permet de se concentrer sur l’important et se délester du pesant.

La simplicité met en lumière toutes vos ressources pour construire, bâtir, mûrir… et vous réjouir car n’est-ce pas là le but d’une vie ?

Que la simplicité reprenne sa place capitale dans la vie et qu’elle brille de mille feux à travers le monde.

Lumineuses salutations,
Julie, fan de Paris et de ses chocolats chauds

Un pari sur l’avenir

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