En fait, j’aurais pu être Miss France, car moi aussi, je veux la paix dans le monde et que tout le monde mange à sa faim.
Sauf que je ne sais pas marcher avec des talons et que les centimètres de mon corps n’ont pas été distribués selon le règlement des Misses. Apparemment, je mange non seulement à ma faim mais avec option « réserves pour l’hiver ».
Vouloir la paix, le bonheur, l’harmonie et les estomacs bien remplis, c’est sympa mais dans la vraie vie, comment allier « je suis une Reine bien bonne » et « je ne suis pas la Reine des… , des pommes » ?
Et bien, c’est d’apprendre à dire non, mais mieux d’apprendre à dire non, AVEC le sourire.
Ayant lu toute la collection de « Oui-oui dit oui », je ne savais pas que certaines poupées faisaient non, non, non. J’ai bien essayé les techniques « non, c’est un oui à… », « affirme-toi ! » et autres injonctions, qui me stressaient encore plus. Et un jour, j’ai décidé de dire « non, avec le sourire ». Non pas un non contraint, forcé pour prouver que j’avais le courage, la rage, l’étripage, mais un non heu-reux !
J’ai pris conscience que chaque non était un bon non. Non de non!
Bon pour moi, pour mes projets, pour des relations saines, pour être dans le vrai, pour respecter mes valeurs. Et depuis, même si parfois, le non minaude et se fait désirer, il arrive toujours, fier et heureux de pouvoir rendre service.
Pour arriver en haut du podium du non, il m’a fallu adopter la bonne pose et quelques attributs sur lesquels je pouvais m’appuyer :
Ma couronne, mon royaume
La couronne, ce sont vos projets personnels (privés et pro). Ce sont eux qui gardent votre cerveau au chaud et guident vos décisions.
Un NON sera joyeux car il vous rapproche de vos objectifs, ceux qui vous portent, vous emportent et vous apportent joie et fierté. Un tel NON, c’est donner de l’importance à vos désirs, vos desseins, c’est vous donner de l’importance car OUI, vous le méritez !
Un joyeux NON, c’est chausser la couronne et devenir la Miss et l’amie de votre vie.
Chaud et froid :
Cela ne signifie pas devenir une sale petite égoïste mais c’est « oser » se poser la question :
Pourquoi ai-je envie de dire oui ?
Imaginez-vous sur scène, les projecteurs braqués sur vous.
Quel discours feriez-vous pour expliquer votre oui ?
« je suis fière d’avoir dit oui parce que je suis une fille facile, enfin, par facilité ?
Ou parce que je vais apprendre ?
Parce que je suis une chiffe molle ?
Ou parce que c’est une jolie occasion ?
Parce que cela me donne une excuse pour ne pas… »
Si votre discours d’acception vous donne plus d’ulcères et de honte dans le ventre que de papillons, c’est un oui aussi fake que les dents d’un présentateur de concours beauté.
Si votre oui est heureux ou en phase avec vos envies du moment, alors, yallah.
Revenir à vous est essentiel pour savoir si vous acceptez des situations qui ne vous conviennent plus.
Vapeurs, frilosités… crispations, tensions, blocages, cela n’a rien à voir avec le Botox, c’est votre corps qui vous parle et vous aiguille vers la voie du joyeux NON.
Ecoutez-le et respectez-vous.
Remettez la couronne un peu plus droite, relevez le menton et lâchez un bon gros non.
Un NON joyeux et un OUI utile
On ne balance pas un NON ou un OUI comme des paillettes. Cela se réfléchit.
Savoir si c’est utile pour vous est le premier pas.
Savoir ce que la requête demande REELLEMENT, cela évite le patatras.
A chaque sollicitation, demandez plus de détails/clarifications/dates limites…
Parfois le « tu as 2 minutes pour discuter d’un projet » devient 2 jours de travail pour finaliser le projet qui devait se faire en 1 semaine.
Et c’est là où l’on se mord les doigts manucurés de ne pas avoir demandé plus d’infos.
En clair, demandez le règlement avant de vous lancer dans le concours et si vous sentez que les clauses ne sont pas tout à fait claires, ce sera un NON heureux et soulagé.
Paix dans le monde et conflit dans ma tête
C’est vous qui décidez si vous souhaitez être « people-pleaser » ou une helper, en d’autres termes, si vous voulez être une Sainte ou une martyre.
Dans son livre, Adam Grant valorise les généreux, le partage, l’entraide, sans rien attendre en retour.
Il explique aussi qu’être généreuse, ce n’est pas tout donné mais c’est donner à certaines personnes, à certains moments, en fonction de nos capacités et réserves.
Relisez bien cette phrase ! Plusieurs fois, s’il le faut.
Un joyeux NON, c’est être dans le partage sans être dans le surmenage.
Accepter les conséquences
Être responsable de ses décisions, c’est accepter que cela puisse froisser ou décevoir les autres.
Pour les gentilles, faire de la peine aux autres, cela revient à un concours de Miss sans le défilé en maillot. C’est sacrilège.
Personnellement, le fait de dire non m’a beaucoup travaillée, jusqu’au moment où j’ai réalisé que je donnais plus de temps et d’énergie aux pit-bulls de la demande et que je délaissais mes labradors adorés. Et là, je me suis dit que si je continue ainsi j’allais l’avoir dans l’os.
L’équité est une valeur essentielle pour moi et chaque non à un rapace de mon temps, c’est comme une petite victoire : mettre plus d’équité dans ce monde.
Appuyez-vous sur vos valeurs, ce que vous voulez plus voir dans le monde, en plus de la paix, pour que chacun de vos NON soit un oui à un monde qui vous plait.
Observez aussi la réaction des gens, c’est « amusant ». Vos vrais amis et soutiens comprendront toujours un NON, même si cela peut les peiner ou les enquiquiner. Ils comprennent car votre relation n’est pas basée sur du donnant-donnant mais sur du vivant-souriant.
Or, la vie est trop courte pour s’entourer de gens prises de tête ou pire ! Prises de couronne.
Être dans la lumière, oser le NON, c’est certes s’exposer à la critique, aux huées du public, mais le plus important, c’est concourir pour la vraie place qui vous est due.
Les faits, tous les faits et rien que les faits
Pour vous aider à verbaliser un NON joyeux, restez dans le factuel.
Pas de fausses larmes, de faux sourires, d’explications tirées par les extensions, enfin, les (faux) cheveux mais les FAITS ! Punkt schluss.
Quand vous restez dans les faits, tout est plus simple.
Même avec votre boss qui vous ajoute un dossier à rendre demain matin.
Au lieu de vous rouler par terre en vous griffant le visage bien hydraté, expliquez qu’elle vous a déjà donné x,y, z (un fait).
Vu le temps imparti (un fait), un des 3 ne pourra pas être fait, lequel préfère-t-elle repousser ?
En d’autres termes, les faits.
En famille et au travail, c’est fort compliqué : peur de décevoir, de se faire réprimander, d’être mise de côté or, pensez à cette personne qui en impose et qui dégaine des NON polis et fermes plus vite que sa laque spéciale brushing. Elle n’a peut-être pas la 1ère place chez St Pierre mais souvent l’admiration et l’estime des autres.
Evitez les soupirs, les roulements d’yeux, les grimaces avant de lâcher un NON. Pas besoin de jouer à la Reine du drame ou à la pauvre victime, reprenez votre pouvoir et votre titre.
Que serait une Miss sans sa robe longue élégante, scintillante, flamboyante ?
Ce serait une Mistinguett trop maquillée, appelée aussi Insta influenceuse.
Niveau superbe, on perd des points.
Pour que votre NON garde de sa superbe, évitez les verbes.
Ou noms, adjectifs, adverbes… bref, toutes les explications, justifications inutiles.
Inutile de partir dans le NON sanglant et saignant.
Entre le NON tout nu et le NON emmitouflé, trouvez l’équilibre qui vous convient.
Entre « non, je ne viendrai pas « et « merci pour l’invitation, j’ai déjà quelque chose d’autre prévu », sachez habiller votre NON d’amabilité autant que de fermeté.
Comme Coco disait : la simplicité est la clé de toute véritable élégance.
Avec vos explications, c’est la même chose : minimum de mots, pas fioritures et de dentelles à foison.
>> Trouvez le style qui VOUS convient. Le secret est que même si vous ressentez de la gène à décliner une proposition, vous restez heureuse de l’avoir fait, à votre manière et que cela vous rende fière.
La Dauphine
Une Reine a forcément une Dauphine.
Pour nager dans le bonheur du NON, avoir recours au dauphin ou à une alternative est une bonne chose.
Dire NON, ce n’est pas vouloir torpiller l’autre personne. C’est se préserver.
Cela n’empêche pas de pouvoir aider.
Soit proposer un autre moment, soit recommander une autre personne, … bref, une alternative constructive est aussi un NON joyeux car c’est un NON à perspective.
Comme toutes les bonnes choses, ne pas en abuser et le transformer en NON justifié. Celui-là a un goût amer.
Avouons-le, ce qui amuse aussi dans ces concours de beauté, ce sont les couacs.
Et bien avec les non, c’est la même chose.
Parfois, le NON joyeux défile avec grâce, parfois, il s’écroule et fait un flop.
Parfois, c’est un NON clair, parfois un « non… ou bien ?! »
Comme tout cela s’apprend, se travaille et se maitrise.
Pour devenir la Reine du NON, apprenez le protocole et sachez que les erreurs d’étiquette font partie du jeu. C’est ce qui donne les meilleures anecdotes à partager alors souriez, respirez, tout va bien, dans le meilleur des mondes.
La bonne nouvelle : cela devient naturel, fini le sourire figé à la joker et sortie de jokers à gogo.
Vous sortez des non, avec joie et avec un beau sourire.
Cheese.
Julie, coach et fan de beauté intérieure
Prise de rendez-vous, je dis OUI!
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