Être prise au sérieux au travail, vaste sujet qui me fait rire. Et pourtant, je prends la question très sérieusement. Je partage avec vous mon tiercé gagnant de points à prendre en compte pour trouver la place que vous méritez, avec légèreté et le sourire aux lèvres :
Mais pourquoi n’êtes-vous pas prise au sérieux ?!
Panser ses pensées
Comme toujours, pour améliorer une situation, direction vos idées, vos pensées, vos ruminations.
Est-ce ces phrases font partie de votre lexique habituel :
Hihi, haha, hihi, nan, hi han!
Du langage de bourrique, ou bien ? lol.
Si c’est le cas, il est temps de :
Sortir le carrosse ou « vous reconnaître, pour être reconnue »
Inutile de monter sur vos grands chevaux, surtout si, comme moi, vous avez le vertige.
Il s’agit tout simplement et de manière très terre-à-terre de vous donner le droit et la récompense méritée :
Être sérieuse, ce n’est pas être prétentieuse.
C’est vous accorder le titre, la place, la reconnaissance.
Vous pourrez être reconnue ou promue, si VOUS, vous ne vous accordez pas la médaille ou la place sur le podium, vous vous sentirez toujours décalée. C’est le fameux syndrome de l’impostrice.
Pour le piétiner, célébrez toutes vos avancées et grands ou petits succès, les fois où vous avez mangé du cheval (c’est une image) ou de la vache enragée et que vous en êtes sortie grandie.
Notez-les sur du papier, comme à la bonne époque, et relisez vos (bonnes) notes régulièrement.
« C’est de la bombe » ou les mots justes
Grande nouvelle : la manière avec laquelle vous vous parlez montre aux autres comment ils peuvent vous traiter. Minimiser constamment vos efforts, ratatinez vos succès, écrasez vos progrès, cela attire soit la pitié (petit poney fragile), soit la condescendance (quelle bourricot).
Si vous sentez que vous freinez des quatre fers à le faire, je vous conseille de vous référer à la grande valeur de Justice. Si vous lisez cet article, je suppose que vous êtes à cheval sur la justice et l’équidé, pardon, l’équité. Si vous souhaitez contribuer à plus de justice dans le monde, et bien, donnez l’exemple et soyez juste envers vous-même. C’est aussi simple que cela.
La voltige ou apprendre à présenter son travail
Il est important d’arrêter le ‘ferrer, laisser faire’ ou « mon travail parle pour lui-même ».
Hélas, non. Dans le monde professionnel, il ne suffit pas de faire, il faut aussi présenter.
Et même si cela devient votre cheval de bataille, inutile de batailler à en crever.
Présenter son travail est une compétence qui s’apprend, tout comme parler en public.
Trouver votre style, votre manière, votre support… Profitez-en pour mettre en avant les efforts collectifs, les apprentissages productifs, les impairs instructifs.
Il ne s’agit pas de faire votre auto-glorification mais d’informer les autres, de manière utile, ce que vous avez accompli.
En selle:
Les 7 prochains jours, prenez conscience et notez les mots que vous utilisez quand vous présentez vos actions, quand vous proposez vos réflexions, quand vous partagez vos concrétisations.
Dégager les œillères
Pour être prise au sérieux, il faut savoir créer la confiance
Et pour créer la confiance, il faut savoir qui on est, qui on veut être.
Moins il y a d’obstacle à vous connaitre, plus les gens pourront apprécier votre valeur.
Concours de popularité versus être la Reine des rênes
Pour ne pas passer pour le tocard à la grosse tête de mule, on se cache derrière l’humour : on rit de ses aspirations, on se moque de son ambition, on éperonne ses prétentions.
Mais à force de vouloir vous adapter, de tourner dans votre box étriqué, cela vous tourne en canasson.
Être leader, ce n’est pas un concours de popularité.
Il ne s’agit pas de foncer dans les brancards mais plutôt d’oser affirmer ses velléités malgré les critiques et les potentiels croche-pattes que cela pourrait attirer.
A vous de savoir si vous voulez diriger votre vie et vos envies, oser y croire dur comme fer à cheval ou si préférez les laisser s’atrophier sous les coups de fouet de la médisance mal placée.
Fière allure
Tout comme vos mots, votre attitude est essentielle pour être prise au sérieux.
Votre côté altier, votre tenue, votre manière de parler, votre présence, votre gestuelle imposent le respect, ou pas. Queue de cheval serrée ou crinière d’amazone assurée, l’apparence, qu’on le veuille ou non, parle à l’inconscient.
Au galop :
Inutile de vous « dress-er » ou vous déguiser, mais choisissez votre costume de super héroïne. Votre style, vos tenues, votre signature qui met en lumière votre caractère, votre singularité et votre confiance en vous.
Eviter le rodéo
Pour construire la confiance, gagner le respect, une chose est essentielle : être constante.
Si vous êtes la reine du coup de bourre pour vous retrouver les quatre fers en l’air ; si vous cravachez comme un bourrin bulldozer puis lâchez la bride en bon chemin, vous allez désarçonner vos collègues et entourage. Et surtout, cela ne fait vraiment pas sérieux.
Allez à votre cadence, votre rythme et préservez-le, même lorsque vous faites face à des obstacles plus ou moins hauts.
Prendre le mors aux dents
Devenez la personne de confiance, celle qui saura garder la cadence.
Soyez « Buggy les bons tuyaux », la personne qui est toujours là pour guider, diriger, conseiller.
Plus vous serez une référence, plus les gens apprécieront et valoriseront vos connaissances et votre expérience.
Et si elles sont décorées d’une touche d’humour, encore mieux !
Votre programme hippique, pardon, épique :
Définissez votre charte de l’engagement. Notez sur une feuille, les comportements que vous vous engagez à démontrer TOUS les jours.
J’espère que ces quelques conseils vous aideront à évoluer dans le western, appelé aussi le monde du travail.
Et si vous cherchez une coach fan d’humour, mais sérieuse, faites-moi signe !
Julie
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