Prendre sa vie et sa responsabilité en main

« C’est pas ma faute à moi »

Dans son grand hit « Lolita », Alizée répétait à qui mieux mieux (d’ailleurs, je crois que c’était la seule phrase de la chanson) : « c’est pas ma faute à moi ».
En clair, c’est la faute des autres, si je suis une Lolita, un Pacha, une Diva, un gros Bêta, eksetera. 

La faute à l’entourage, à mon âge, au surmenage mais évidemment pas la faute au pantouflage, au cafouillage ou au manque de courage.

C’est tellement plus facile de jouer à la Fragile.
Plus facile peut-être, mais n’est-ce pas un brin puéril ?

Et surtout, surtout, à force de lâcher la responsabilité, on vit à moitié.

Savez-vous planter les choux, à la mode, à la mode

Il y a 20 ans, j’avais lu un article des plus intéressants qui « analysait » une nouvelle tendance sociétale : «la gloire de la victime ». (bon, j’avoue, c’était dans Femme Actuelle, pas vraiment Management Actuel et pourtant, super intéressant).

En d’autres mots, la tendance, « je suis victime de mon environnement, du temps, de tout, de vous ». Tuée, la responsabilité ; au placard, le devoir ; au casse-pipe, les principes.
Trop de pression, de complications, trop de conventions.

Pour être forte, il fallait se montrer faible.
Pour être admirée, il fallait trinquer
Pour être aimée, il fallait en baver.

Les « stars » vendaient leur malheur et leur âme, pour de l’attention.
Le public compatissait, tout en se réjouissant.
Tout le monde restait engourdi et agonisant.

Souffrir et subir, la base du succès.
Ce n’est plus une nouvelle tendance, c’est devenu une référence.

Je suis le roi de l’illusion

Nous fredonnait Zazie avant d’ajouter « je tourne en rond, je tourne en rond ».

Certes, les autres ont de l’influence sur notre vision et notre ambition. Il est difficile d’être parfaitement insensible à leurs opinions, leurs positions, leurs négations. Mais entre être influencées ou être infantilisées, il y a l’envie de prendre sa vie en main.

Arrêter de tourner en rond pour aller de l’avant.
Arrêter de se complaire, se plaire à soi suffit largement.
Arrêter de confondre vulnérabilité avec vulgarité.

La vulnérabilité, c’est oser reconnaitre la force de sa fragilité.
La vulgarité, c’est manquer de finesse et de distinction. Finesse d’esprit et distinction de ses propres intentions. C’est voguer sur la vague et le marasme.
C’est ne pas chercher son bonheur mais aller au petit bonheur la chance.

>> pour éviter de jouer petit, observez-vous : combien de fois vous utiliser « la faute à pas de chance » ? Combien de fois vous sentez-vous l’otage des autres ? De l’autre ou de l’horoscope ?
Combien de fois faites-vous l’autruche, blâmez-vous autrui pour éviter d’apprécier et de réaliser votre responsabilité ?

L'idée n'est pas de vous fouetter et de vous accuser. L'idée est de devenir awaaaare, la première pierre pour en finir avec hier et construire votre futur.
Être aware, c'est prendre conscience de sa responsabilité et de ses capacités.

 J’attendrais le jour et la nuit.

Et souvent pour la vie.

Attendre le moment, l’approbation, la bénédiction…
Toutes les excuses sont bonnes pour éviter le passage à l’action ou la prise de décisions.

• un 14^ème succès professionnel pour demander une mise à niveau de votre salaire,
• 33 ans pour commencer à vivre sans porter sa croix (créée de toute pièce),
• la reconnaissance de votre Mère, du Père Noël, de votre ancienne voisine pour apprécier vos qualités ?
  Et j’en passe et des mauvaises.

Le problème est que plus le temps passe, plus on s’encrasse. Dans les justifications puis les lamentations, les alibis puis la mélancolie, les indulgences puis les doléances.
L’attente est un faux-fuyant.
Alors qu’en vrai, vous avez le choix de décider de passer à l’action au jour J (pour joie) ou de laisser le hasard, les charognards, le bazar vous dicter votre comportement.

Être la Leader de sa vie, c’est agir, plutôt que réagir.

Petit rappel :
pendant que vous attendez, la vie n’attend pas, elle.

Je ne crois pas au « il est trop tard » mais je sais comme le « pourquoi avoir attendu si longtemps ?! » peut faire mal. Si vous réalisez que c’est plus souvent que vous aimeriez, il est temps de changer. Par forcément du jour au lendemain mais en tous les cas, de choisir le petit pas qui serait un grand pas pour votre humanité et votre félicité.
Vous méritez de réaliser ce que vous voulez; lâchez le sur-place, les excuses et viveeeeeeez!

>> Êtes-vous en train d’attendre quelque chose pour vous lancer ?
Si oui, avez-vous une influence sur cette décision et donc quelle petite action, pouvez-vous mettre en place ?

Si non, cherchez la petite action que vous pouvez mettre en place car, ô surprise, il y a forcément quelque chose à démarrer, déclencher engendrer. Si, si, cherchez bien. Vous avez plus d'influence et de possibilités que vous pensez.

Ella, elle a

Cette drôle de joie, ce je ne sais quoi, cette foi.
En fait, elle a le bon état d’esprit pour devenir la meneuse de sa revue, la boss de sa vie, la cheffe de ses envies. Et grande nouvelle, un état d’esprit, cela se décide, se dessine et se destine. A tout moment, vous pouvez décider de changer et de nager dans la prospérité.

Des paroles, des paroles…

Les paroles, comme les promesses n’engagent que les gens qui y croient.
Être responsable, c’est arrêter de mettre son attention sur les belles déclarations et se focaliser sur les concrètes actions.

Respectez votre parole, surtout celle que vous VOUS donnez.
Non seulement, cela vous permet de mettre en place des projets, de concrétiser vos rêves et d’éviter remords et regrets, mais surtout, vous préservez l’estime que vous vous portez.

"Respectez votre parole, c’est vous respecter."

>> Pour arrêter de chanter des paroles à tout va, je vous conseille le « jeûne de la vérité ».
Pendant une, deux, x semaines, respectez tous les engagements que vous vous faites, à vous.
« J’irai 3 fois courir avec mon chien ou après les tortues.
Je vais lire ‘Paroles » de Jacques Prévert.
Je vais planter 1 arbre chaque mois… ».

Quelques soient vos idées et vos souhaits, concrétisez-les car YES, YOU can.
Et YES, vous méritez votre propre respect.

Pour que tu m’aimes encore

Parfois, la culpabilité passe pour un excès de responsabilité.
« Je prends les choses tellement à cœur... Je suis tellement sensible… Je veux tellement bien faire ».

En réalité, la culpabilité est une sale habitude ; sale parce qu’elle souille votre énergie.

Derrière la culpabilité se cachent les saboteurs. Ces petites voix qui nous répètent que nous ne sommes pas capables d’assumer ou d’assurer.
Ces petites voix qui nous rendent tout petites, même dans nos petits chaussons.

 La culpabilité, c’est mettre la confiance en soi dans les mains de l’Autre.
Et ça, c’est vraiment l’enfer.

C’est agoniser et éteindre votre petite flamme dans le but d’avoir la reconnaissance, le titre, la couronne, sauf qu’en réalité, ils sont plein d’épines qui s’enfoncent dans votre chair et votre chère estime.

>> Pour faire face à sa culpabilité, gratitude envers soi-même sans limite.
Reconnaitre, apprécier vos efforts et vos points forts et faire chanter votre amour de vous. 

La vie en rose

L’envie d’aimer, l’envie du vrai, l’envie de la vie
Prendre des décisions, c’est prendre la direction.

Pour cela, il y a 2 motivations : l’amour ou la peur.
Pour en savoir plus, je vous conseille le livre 'Conversations avec Dieu", tome 1, qui a illuminé mon humeur et mes pensées.
Dans ce livre, l’écrivain se fait un « tea time » avec Dieu. Moi, je buvais leurs paroles.
Ils discutent de tout et de trucs qui font du bien. 

Une des révélations que j’ai eue concerne les « décisions ». Dieu (who else?) explique qu'il n'existe que 2 motivations à la prise de décision : L'amour ou la peur. Basta.

J'ai déjà eu plusieurs conversations avec des personnes très très très intelligentes pour trouver une 3ème option mais non. Vous pouvez essayer de prouver par Pythagore, par pittoresque ou par pitié, qu'il y a autre chose, niet, tout revient à cela: L'amour ou la peur.

Même si les décisions prises par amour (de soi, des autres, du monde) ne sont pas forcément les plus faciles, ce sont toujours celles qui éveillent ou émerveillent, donnent des ailes.

Je ne sais plus si c'est Aristote ou Edith Piaf qui est à l'origine de la fameuse phrase "l'amour triomphe de tout", mais en tous les cas, c'est vrai.

>> En clair, quand vous ne savez pas quelle décision prendre, cherchez l'Amour. L'Amour, toujours.
Même si ce n'est pas la décision la plus aisée, qu'elle exige un courage illimité, une volonté bien trempée, c'est celle qui vous convient, vraiment et véritablement pour retrouver un peu de paradis sur terre.

Je n’ai besoin de personne

Chaussez votre Harley ou votre poney, vos bottes sexy ou vos charentaises confys, les cheveux au vent ou les tresses comme avant… quelle que soit votre façon, prenez conscience de votre puissance.

L’étoile du berger

Si vous ne savez pas où vous allez, peu de chances d’y arriver.
Savoir ce qui est important pour vous, connaître les valeurs sur lesquelles vous pouvez vous appuyer, avoir conscience de ce que vous voulez atteindre… c’est être le leader, la guide de votre vie.

Être votre propre bergère, c’est gambader de bonheur vers une herbe qui ne sera pas moins ou plus verte que celle d’autrui mais une herbe qui vous nourrira et dans laquelle vous pourrez vous rouler de bonheur.

>> Si vous avez perdu votre boussole intérieure, je vous encourage à faire cet exercice de visualisation.

La poupée qui dit non

Non aux autres et… à soi-même.

Dire non aux autres, c’est connaître vos limites et vous autoriser à donner de la valeur à vos priorités, vos rêves, votre énergie. C’est de garder les rênes bien en main quand d’autres ont envie de se la jouer cavalière seule ou de détourner votre carrosse vers leurs envies à elles.

 L’autre non qui est important pour diriger votre vie, c’est apprendre à se dire non à vous-même. Je ne vous conseille pas de devenir une Spartiate de vous inspirer de leur philosophie : tout donner à l’entrainement, vous renforcer, vous forcer, vous défoncer (au sens figuré) pour ce qui vous tient à cœur.

Si courir un marathon est un objectif qui vous apportera honneur et bonheur, dire non à un deuxième baba au rhum peut être utile. Si atteindre un CA à 6 chiffres est un but ultime et légitime, dire non à la sieste pendant les jours qui se terminent en i est sûrement une bonne idée.

 
>> Listez quelques « NON » qui vous seraient bons puis envisagez un plan d’action pour les implémenter.

Il faut que ça bouge, que ça tremble

La maitrise, ce sont des prises de tête et des crises. Rien de linéaire, un chouïa incendiaire, parfois révolutionnaire. C’est le rythme de la vie et il est important de l’accepter car ce rythme n’est pas de votre responsabilité. Vous focaliser sur ce que vous apprenez, ce que vous découvrez, ce que vous surmontez, c’est le plus important.

>> Régulièrement, listez tous les apprentissages, expériences, situations compliquées mais maitrisées, etc… la vie est un formidable terrain de jeu.

Amusez-vous, chantez votre bonheur, créez votre partition et en avant la chanson.

PS: Si vous avez besoin d'un métronome pour vous permettre de garder le rythme ou de diapason pour vous donner le "la" à vos projets, je vous retrouve pour une séance de coaching découverte: la la la