Andy Warhol était sur le point d’abandonner sa carrière d’artiste.
Pendant des années, il avait essayé, tenté, dégusté, mais son art n’était pas au goût du public.
Jusqu’au moment du fameux souper lors duquel une amie lui souffla l’idée des soupes Campbell.
Et là ! Le miracle ! Le début de la gloire.
Que se serait-il passé s’il n’avait pas soupé ?
Serait-il passé à autre chose ? Soup’ire.
Aurait-il persévéré ? Soup’rétexte que c’était sa destinée ?
C'est une question récurrente que je travaille souvent avec mes clientes en coaching:
Comment savoir quand l’assiette est pleine ou, au contraire, qu’il est temps d’en remettre une louche, enfin, une couche ? Quand savoir s’il est temps d’arrêter ou de tenter à nouveau ?
Une sacrée soupe populaire
Résilience, terme aussi populaire que mal compris.
La résilience est la capacité à continuer malgré les obstacles et non pas, à s’épuiser à volonté.
Pour savoir si vous êtes en état de résilience ou plutôt en état d’épuisement, il est important d’observer votre énergie et de faire un « audit » objectif et terre-à-terre.
Dépasser les impressions et les peurs pour revenir dans le concret et dans les faits.
>> arrêtez de vous brûler les ailes, respirez, soufflez pour déguster une soupe tiède qui vous permettra de prendre du recul et donc de meilleures décisions.
Réservez au moins 2 heures entre vous et vous-même pour faire l’audit de ce que vous avez déjà mis en place, les actions, les déceptions, vos réactions, vos émotions…Puis passez à la 2ème étape :
Soupe à la grimace
Quand votre situation, votre projet vous donne envie de pleurer à chaque fois que vous y pensez, est-ce du découragement ou le début d’une dépression ?
Que ce soit un projet, une situation, un job, une personne, savoir à quel moment vous êtes dans la zone « toxique », c’est en revenant à vous et vos émotions.
Si vous fluctuez entre apathie et surexcitation pour ne pas flancher ; vous flirter avec le burn-out ;
Si vous avez tout le temps l’impression de pédaler dans la soupe, enfin, dans la semoule, sans avancer ;
Si vous êtes constamment en alerte, trop soupe au lait, en stress, vidée de votre substance, alors yes, vous avez mis un orteil, un pied, le corps entier en zone « toxique ».
>> pour savoir s’il est temps de lâcher l’affaire, « estimez » l’endurance et l’énergie qu’il vous reste. Continuer jusqu’à l’épuisement ou le burn-out ne vous mènera hélas nulle part, sauf aux urgences.
Vous allez peut-être aussi réaliser que c’est un moment de mou et que vous avez « juste » besoin de recharger vos batteries et votre motivation avant de repartir.
Quelle que soit la situation, observez-vous avec prévenance, bonté et sans jugement.
Comme si vous étiez votre meilleure pote car pour rappel, c’est l’un des buts d’une vie.
La soupe, ça fait grandir
Pour information ou pour rappel, vous êtes la pierre philosophale de votre énergie.
Vous avez la possibilité de transformer les difficultés en motivation ou en déception ;
de métamorphoser les complexités en compassion ou en confusion ;
d’interpréter l’adversité en tant qu’initiation ou en inhibition.
Bref vous pouvez transformer tout ce qui vous plombe en or.
C’est ça, la vraie résilience.
>> adapter le « growth mindset », cet état d’esprit qui vise à s’améliorer, à s’informer.
Soup’ape
« J’irai au bout de mes rêves où la raison s’achève » chante Jean-Jacques Goldmann et j’admire sa ténacité. Mais entre engouement et aveuglement, il y a un fossé.
L’un vous anime, l’autre vous annihile.
>> Pour apporter un peu de tiédeur à vos ardeurs, on souffle bien fort, on respire bien profondément. « Obligez-vous», (obligation car au début, ce n’est pas évident), de faire des pauses pour souffler, pour respirer.
C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe
Le problème avec un projet qui nous tient à cœur est que nous nous focalisons souvent plus sur le moyen, la stratégie plutôt que la finalité. Nous nous accrochons à notre dessein, notre destin, notre chemin, avec entêtement, au lieu de sortir la tête du guidon et regarder l’horizon.
Tout projet qui nous tient à cœur est un projet important et précieux. Il requiert souvent des « essais et échecs » avant de trouver la bonne manière de faire. Parfois, il faudra même accepter une autre méthode (tout en restant légale… dans la mesure du possible…) pour réussir.
Le plus important est que cette méthode soit en harmonie avec nos valeurs et vous apporte le bonheur.
(Pour trouver vos vraies valeurs, je vous invite à visionner cette vidéo)
>> notez la finalité que vous voulez attendre et utilisez le mind map pour songer à d’autres stratégies.
Vous pourrez aussi vous inspirer de l’expérience d’autres personnes pour ouvrir vos œillères et envisager d’autres manières. Et trouver le « pot » ou la méthode qui convient à votre projet.
Arriver comme un cheveu sur la soupe
Parfois pour ne pas lâcher, il faut lâcher.
Ou comme dirait tout bon yogi : il est nécessaire de « surrender ».
A force de se stresser, de se crisper, de se constiper, et bien, tout est bloqué, rien ne passe.
Le lâcher-prise, c’est accepter que nous ayons fait tout ce qui était en notre pouvoir et le reste : mektoub, inchallah.
Ce n’est pas abandonner, c’est abandonner le stress et s’ouvrir au succès.
Arrêter la chasse et accepter la chance.
Vous connaissez sûrement une success stories qui prouve que c’est au moment où ils ont lâché l’affaire que, ô surprise, la bonne affaire, la réussite, la promotion, la cigogne, l’audition est arrivée ?
L’univers est un petit farceur (limite sadique, quand même). Plus il vous voit angoisser, plus il se dit que vous aimez bien rester dans cet état d’esprit.
Donc lâchez l’affaire, lâchez-lui un : surrender et laissez-le un peu bosser à son tour.
C’est tordu mais les voies du bonheur sont impénétrables.
C’est ardu mais les joies du surrender sont inestimables.
>> Informez l’univers que vous « surrender » : écrivez-le sur un papier, dites-le à haute voix, murmurez-le à un arbre ou votre colibri : « j’ai fait ce que je pouvais faire et j’accepte ce qui est ».
Et appréciez-en les bienfaits, en sirotant un thé.
La patience est la mère des vertus, et la soupe la nourriture des ventrus
Tout grand projet demande de l’énergie, un peu de folie, du temps, de l’argent,…
Et surtout, surtout : de la patience.
Vous lancer en vous disant qu’en deux ou trois coups de cuiller à pot, ce sera une affaire qui tourne, c’est au pire, très démotivant, au mieux, très insouciant.
Notre monde du « tout vite gagné », « tout vite périmé », nous rend goinfres de succès instantanés.
Les réseaux sociaux nous abêtissent de « devenir millionnaire en 2 jours pendant votre sommeil », « apprendre le mandarin grâce à une soupe chinoise », « devenir intelligente en buvant un bouillon de culture » mais non, non, non, les belles histoires prennent du temps et de la patience.
>> Avant de vous lancer, laissez-vous le temps d’avancer. Réservez du temps (et de l’argent ou tout autre soutien nécessaire) pour que vous puissiez progresser en toute sérénité.
Anticipez les découragements et les difficultés pour qu’ils ne soient qu’une baisse de forme et non une raison de rendre l’uniforme, enfin, le tablier.
Beauté sans bonté, c'est comme une soupe sans sel
Et succès trop facilement gagné, c'est vraiment comme une soupe sans sel et sans croutons.
Dans son livre « overnight success, Maria Hatzistefanis explique que cela lui a pris une décennie à travailler, à se défoncer, à bosser pour devenir un overnight success.
Et finalement, est-ce que ce n’est pas ça qui donne toute la saveur du succès : savoir que vous ne vous êtes pas démotivé, dégonflé, désengagé ?
D’avoir continué, d’avoir démontré des qualités que vous n’auriez jamais imaginées et un courage illimité ?
Se comparer à Beyoncé aujourd’hui, c’est oublier les 30 ans précédents à chanter aux spectacles de fin d’année, à s’entrainer, à peaufiner, à se challenger.
Vous pouvez abandonner parce que c’est trop compliqué ou vous pouvez vous encourager à vous dépasser pour vous délecter d’y être arrivé.
>> Oubliez les comparaisons et cherchez les inspirations.
“Qu’un potage soit immangeable, cela ne tient parfois qu’à un cheveu.”
Arrêter, vous libérer d’un projet est parfois la seule issue.
Pour que ce soit positif, prenez TOUTE la responsabilité de votre décision. Si vous prenez la responsabilité de dire stop et que cela vous appaise, parce que vous savez que ce projet nuit à votre santé, votre sérénité, votre sanité, c’est que c’est la bonne décision.
Parfois, ce n’est pas le bon timing, le bon partenaire, la bonne idée et ce serait dommage de vous acharner. Décider d’arrêter, cela ne veut pas dire jouer à la victime qui ne pouvait rien faire mais accepter le « essayé, pas pu » et quitter la partie la tête haute car c’est VOTRE DECISION.
Encore une fois, cela ne se fait pas toujours sans heurts ou sans pleurs mais si vous avez de la joie à mettre un terme à votre misère, alors tout est juste, tout est clair.
"Celui qui compte sur la soupe des autres, va souvent dormir sans souper"
Des conseils, vous en avez soupés ?
« Tu devrais arrêter ! », « Tu dois continuer !, etc etc…
Personne ne vit ce que vous vivez et vous seul(e) pouvez savoir ce qui est bon, présentement pour vous.
Alors entendez les conseils d’autrui mais surtout, écoutez-vous.
A nouveau, continuez de peur d’être critiqué(e) ou arrêtez de peur d’être moqué(e), c’est abandonner votre responsabilité aux autres.
NON ! Vous avez les rênes de votre vie et vous prenez soin de vous.
Personne ne sait ce qui est le mieux pour vous que vous.
Prendre une décision pour faire plaisir à l’entourage, c’est laisser les commandes de sa vie à autrui. Sur le long terme, cela crée frustration, inaction, désolation.
>> Revenez à vous : imaginez-vous arrêter, changer de projet, visualisez votre futur.
Quelle émotion domine le plus ? Le soulagement, la tristesse, la joie, la colère ?
Les émotions, c’est la ligne directe avec votre inconscient alors ne ratez pas l’appeL
Par ici la bonne soupe
Et pour éviter les regrets, c’est non pas une soupe mais un accord toltèque (ou le conseil préféré de ma Mère) : fais de votre mieux.
Si vous avez fait de votre mieux; que vous avez TOUT tenté et que vous décidez de stopper, vous pourrez le faire avec la bonne conscience.
>> Quand vous faites votre audit (cf 1er point), demandez-vous honnêtement :
Ai-je fait de mon mieux ?
Ai-je mis l’énergie, l’attention, la concentration, etc… que ce projet exige et que je pouvais offrir ?
Puis-je encore tenter quelque chose ? Pousser un peu plus, sans m’éreinter ?
Si vous répondez oui et que votre dernière tentative n’a pas les résultats escomptés, vous pourrez arrêter en toute légitimité.
Celui qui s'est brûlé la langue, n'oublie pas de souffler sa soupe
Et grande bonne nouvelle: arrêter ne veut pas dire, ne pas revenir.
Les « serial entrepreneurs » qui tentent, réussissent autant qu’ils échouent sont la preuve que parfois, il vaut mieux arrêter pour mieux revenir et mieux réussir.
Pour résumer, soyez fièr(e) de vous, toujours et soyez sympa avec vous, tous les jours.
(Et mangez de la soupe et vos 5 fruits et légumes).
Envie de prendre les rênes de votre vie mais vous n'aimez pas l'équitation?
Il est temps de prendre rendez-vous pour votre session de découverte et galoper vers le bonheur. Yallah yallah
A bientôt,
Julie, coach et boosteuse de confiance en vous et en la vie
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