Connaissez-vous le « miroir du riséd » ?
Ou, épelé à l’envers, « le miroir du désir » ?
Ce miroir est magique (bon, en même temps, il est décrit dans la saga d’Harry Potter donc c’est un chouïa normal). Ce miroir a la particularité de refléter (ou révéler) le souhait le plus cher de la personne qui s’y regarde.
Rêves, réalités, où est la limite et surtout comment flouter cette limite en transformant vos rêves en réalité.
Le problème avec le miroir aux alouettes est qu’on ne va pas jusqu’au bout de ses rêves mais on y vit. On se laisse éblouir par l’Idéal.
Tel des Narcisses fans d’artifices, nous tombons en amour avec la perfection de nos rêves.
C’est éblouissant, c’est brillant, c’est flamboyant. On plane haut, on rêve encore plus beau.
Pire, penser à ses rêves, rêver à ses plans, planifier du vent, cela occupe et donne la fausse impression de faire ; alors qu’en réalité, on s’enivre d’illusions, on se complait dans la simulation, on se cache derrière la planification.
Tel Joseph Grand dans le roman « La peste » de Camus (love, love ce bijou de la littérature), on réécrit encore et encore la première phrase du roman que nous n’écrirons jamais.
Ces miroirs décoratifs, c’est bien joli mais à part donner l’illusion du grand et du clinquant, ce n’est pas vraiment utile. On s’y voit. On s’y voit déjà. On s’observe, on se regarde, on soupire mais on ne passe pas de l’autre côté, dans le monde de l’action et du mouvement.
>> Pour sortir de ce monde d’imaginations, il y a un exercice que j’adore faire avec mes clientes de coaching :
Lister les ACTIONS (non pas les pensées) déjà mises en place.
Et souvent, c’est la surprise.
Car les élucubrations, les intentions, les spéculations nous donnent l’impression de faire quand en réalité, on est surtout occupés à cogiter.
Rêver pour savoir où vous voulez aller, c’est formidable et utile.
Rêver pour vous donner l’impression d’exister ou de créer, c’est dommageable et futile.
« Miroir, mon beau miroir, dis-moi que je suis la plus … belle, capable, douée, aimée », sinon, je vais tout tuer, tout écraser, tout briser sur mon passage. Le miroir, les autres ou mes rêves.
Or, un miroir qui se brise, cela n’augure rien de bon (et ceci pour 7 ans…).
Ce qu’il y a de cruel avec les miroirs grossissants (l’égo, les difficultés) ou déformants (la vérité, les possibilités), c’est que c’est l’égo et non le bon sens qui parle.
Jean Cocteau disait :
« Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu avant de renvoyer les images ».
En fait, c’est surtout, le cerveau qui devrait réfléchir et prendre du recul au lieu de se focaliser sur l’imperfection, la condition, la précaution.
Se laisser éblouir par une vision idéalisée ou se laisser aveugler par des peurs disproportionnées et autres délires, cela revient au même : à rien.
Vous voulez faire une omelette (ou des œufs miroirs) ? Il faut casser des œufs.
Vous voulez vivre vos rêves ? Il faut aller dans l’action et potentiellement, vous casser les dents, les méninges, la figure.
Forcément, pour éviter les bobos à l’égo et les douleurs au cœur, il est plus prudent de rester dans le monde de l’image idéalisée, le lisse, le plat.
Mais, la vie, c’est de la 3D. Délectations, déceptions, détermination.
>> Au lieu d’écouter les peurs et l’égo, allez chercher votre « pourquoi ».
Pourquoi avez-vous ce rêve ? En quoi, il est important pour vous de concrétiser ce rêve ?
Comment va-t-il améliorer, transformer votre vie, votre quotidien ?
Comment allez-vous vous sentir à le vivre, à dépasser vos peurs ?
Connectez votre projet à une émotion, c’est la meilleure façon d’avancer! Vous n’êtes pas des vampires sans âme alors regardez dans le miroir ce qui vous anime vraiment.
Plus vous saurez pourquoi ce projet est important pour vous, plus il sera facile de vous lancer malgré la pétoche, de continuer avec ou sans anicroches et d’arriver à la ligne d’arrivée pour faire la bamboche.
Au Moyen-Âge, la mode était aux « miroirs des princes », sortes de traités d’éthiques ou de recueils de conseils pour une vie bien accomplie. Les Princes et Princesses du Moyen-Âge avaient déjà compris qu’une vie ne suffisait pas (surtout quand l’espérance de vie était de 32 ans…) pour tout apprendre et qu’il était essentiel de s’inspirer des autres.
En d’autres mots, les « miroirs des princes » étaient les ancêtres des livres de coaching de vie...
Ces miroirs sont importants car ils donnent des clés concrètes et des conseils réels pour actionner, oser, commencer car, malheureusement, l’échec le plus répandu est le fait de ne jamais se lancer. Les personnes restent dans la contemplation et l’inaction, se bloquent sur le comment ou redoutent le statut d’aspirante ou débutant qui, pour eux, rime avec humiliante ou répugnant.
En réalité, c’est le bal des Débutantes ou la fierté du développement. Go, go, girl!
Ne croyez pas toutes les formules magiques du succès instantané et sans aucune difficulté.
Cette image projetée est difforme, pour des rêves uniformes et informes.
Vous valez mieux que du bien vendu, du mal vécu.
Ce qui est important, c’est votre évolution et votre véritable satisfaction.
>> Cherchez vos mentors et supports, créez votre bande de conquistators, sortez de votre zone de confort, ne ménagez pas vos efforts, devenez un cador et battez tous vos records.
Encore et encore.
Terminons sur une note magique.
Dumbledore, le pote d'Harry Potter, explique qu’une personne heureuse qui se regarde dans le « miroir du riséd » se voit, tout simplement.
Et, c’est ce que je vous souhaite : le bonheur, tout simplement.
Le bonheur que vous vous aurez créé, à votre image, tout simplement.
Et bien joyeusement.
Julie, apprentie sorcière à ses heures gagnées
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